Le kimono, ce vêtement traditionnel japonais

Le kimono à travers le temps

Le kimono, tout un savoir-faire

Ce vêtement se porte croisé, toujours avec le côté gauche qui rejoint le côté droit. Seuls les morts le portent côté droit sur côté gauche. Porter un kimono est un art qui se perpétue des parents aux enfants, mais aujourd’hui, des écoles spécialisées apprennent l’art de porter un wafuku dans toute sa splendeur.
Les différentes versions de kimono
Au Japon, les kimonos se déclinent en différents styles, à porter pour des évènements spécifiques. Le Yukata est une forme de kimono porté autrefois comme habit de bain ou habit de nuit par les aristocrates. Ce n’est que quelques années plus tard qu’il devient populaire auprès des classes moyennes, et est porté comme vêtement de tous les jours. Généralement en coton, il se porte surtout en été.
Porter un Yukata en public était très mal vu, mais ça a changé avec le temps vu le prix d’un wafuku. Aujourd’hui, il est porté lors des feux d’artifices et autres fêtes estivales. Si certains le portent sans rien dessous, d’autres n’oublient pas leurs sous-vêtements.
Le Jinbei, pour sa part, se compose d’un haut et d’un short ou d’un pantalon assorti. Il est généralement porté à la maison ou en guise de vêtement de nuit. Faite en coton, cette tenue peut aussi remplacer le Yukata pour les fêtes traditionnelles estivales. À la place du Obi, un cordon permet de maintenir le panneau intérieur et extérieur du haut.
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Les accessoires
Le kimono ne se porte pas seul. Le kimono de mariage pour une femme, par exemple, est constitué de plus de 17 éléments (sacs à main, éventails, sous-vêtements, etc.). Parmi ces accessoires, il y a le fundoshi, le sous-vêtement traditionnel pour homme. Autrefois fait uniquement avec du tissu haut de gamme, il était onéreux et permettait même de distinguer le rang social des guerriers morts sur le champ de bataille.
Plus tard, l’arrivée du fundoshi en coton en a fait un accessoire populaire. Pour ce qui est des chaussures, les Japonais ont le choix entre les Geta (sandales japonaises en bois de tous les jours généralement faites avec du paulownia ou du bois de cèdre), les Zori (plus plates et plus formelles que les Geta et faites à partir de fibres de plantes) et les Warabi (sandales faites en pailles de riz autrefois destinées aux samouraïs). Les sandales traditionnelles se portent avec des Tabi, des chaussettes japonaises avec un espace entre le gros orteil et le reste pour faciliter le port des sandales.
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